Dès lors que la justice est envisagée comme une valeur, elle apparaît comme étant un principe méta-juridique, non seulement antérieur, mais supérieur à l'ordre juridique.
De ce fait, une première approche consisterait alors à considérer que les bonnes lois sont celles d'un législateur qui s'efforce d'instaurer la justice entre les hommes au sein de la cité.
Pour autant, ce principe n'est-il pas contradictoire ? Si c'est ma conscience morale qui m'oblige à me comporter de manière juste, que reste-t-il de la justice si elle n'est plus que le résultat de ma conformation à la contrainte de lois ?
De plus, alors que les lois, écrites, sont objectives, n'y a-t-il pas, dans l'invocation d'une justice relevant de la conscience éthique, le risque de conduire à des conflits des valeurs (éthiques, religieuses), facteurs de dissensions sociales et politiques ?
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